
Qui sommes-nous?
L’automobile fait partie de notre ADN.
En effet, il faut remonter dans le courant des années trente. Mon grand-père déjà était un précurseur. Il fût le premier dans notre commune à acquérir une voiture. Une Chevrolet, importée des Etats Unis. Nous avons encore des photos de cette époque où les gens se prenaient en photo avec la voiture de « Charly » !
Mon père suivi sa trace, mais en plus téméraire. Dans les années 50 et 60, sa licence de pilote en poche, il courut en rallye. Cette époque permettait de courir avec sa voiture de tous les jours. Acharné du travail la semaine, c’est au volant de ses Alfa Roméo puis de ses Porsche 911 qu’il franchissait à vive allure les cols de Suisse, de France et d’Italie.
Les années 80 marquaient un autre pan de sa passion automobile : la voiture de collection. C’est avec un ami garagiste qu’il mis le doigt dans ce milieu qui lui était inconnu. L’ambiance beaucoup plus détendue et familiale le conquis rapidement. C’est donc naturellement qu’il acquit sa première voiture ancienne. Une Ford B de 1932. C’est avec cette voiture qu’il comprit la différence : On sait quand on part, mais on ne sait jamais si ou quand on arrivera !
Mais voilà, c’est un virus qui vous prend rapidement. C’est là qu’il trouva sa Martini dans une grange.
L’aventure commença. 7 ans plus tard, elle roulait enfin. D’autres voitures sont venues compléter sa collection. Certaines à refaire, d’autres déjà restaurées.
Le fondateur
Jacques Morandi
Lorsque j’étais enfant, nous participions en famille à plusieurs randonnées organisées par des clubs de collectionneurs.
C’est là que la passion, ou le virus, m’a été transmis ! J’aime dire que je suis comme Obélix, je suis tombé dedans quand j’étais petit. C’est ainsi que depuis mon plus jeune âge, je suis fan de voitures anciennes. J’ai commencé très tôt à m’intéresser de prêt à ces mécaniques archaïques, en regardant mon père et ses copain monter et redémonter afin de trouver les bons régalages pour que tout fonctionne comme à l’origine. Puis j’ai essayé tout seul… et ça a marché.

Naturellement vous vous diriez que j’ai fini mécano. Et bien non, j’ai gardé ceci comme passion. C’est vers la construction que je me suis dirigé. Je reste un pur autodidacte dans l’automobile. Je cherche, j’essaye. C’est long et parfois compliqué. J’ai mes limites, mais je les repousse chaque année. L’été, on roule, l’hiver, on entretien, on répare.
Des fois y en a marre. On referme le garage, découragé. Ça prend un temps fou, mais quand on aime, on ne compte pas…
Mais cela ne sera pas complet, si, à mon tour, je ne pouvais transmettre cette passion et ce savoir. Je suis heureux et fier de pouvoir partager cette passion avec mes enfants. J’en ai 3. Dès leur plus jeune âge, ils nous ont accompagné avec mon épouse en rallye et au garage. Ils sont coutumiers des ongles noirs, des odeurs d’échappement et de graisse. Chacun, avec sa salopette à sa taille, œuvre au gré de ses moyens et de ses envies autours de nos pépites.
Je crois que j’ai réussi, je les ai accrochés. Comme mon père l’a fait avec moi jadis. Pour ce dernier, c’est également une grande émotion, de voir son œuvre se perpétuer. Nous attendons donc maintenant avec impatience le moment où ils auront enfin reçu le saint graal de tout passionné automobile : le permis de conduire !
Mais en attendant de pouvoir partager le volant avec eux, je me fais fort de vivre ma passion en tentant de la faire partager à d’autres. Nous devons sans cesse montrer et expliquer pourquoi nous nous obstinons à rouler avec nos anciennes. Elles font partie d’un patrimoine mondial. Sans ces véhicules, exit les Tesla ou autres joyeusetés sans bruit et sans âme. Exit également les F1 qui font fantasmer tant de spectateurs.
Nous sommes les garants de la mémoire industrielle de l’automobile, d’un pan de l’histoire du 20e siècle.
Alors, suivez-nous, montez avec nous. C’est avec plaisir que nous vous ferons vivre notre passion !